Comme de nombreuses destinations prisées à travers le monde, le Japon est confronté au défi du surtourisme, ce qui nécessite la mise au point de mesures strictes afin de réduire l’impact négatif des touristes sur les sites phares du pays. Afin de protéger l’intégrité des geishas, le Japon a récemment mis en œuvre plusieurs mesures et interdictions pour les voyageurs.
Le surtourisme, un défi de taille pour le Japon !
Il est vrai que le Japon a toujours été l’une des destinations les plus prisées en Asie. Toutefois, les restrictions liées à la pandémie survenue en 2019 ont été suivies d’un afflux massif de touristes, mettant en péril la préservation de ses sites emblématiques et de ses richesses naturelles.

Afin de lutter contre cet afflux touristique, le Japon met en place diverses mesures. Notamment, des restrictions dans certaines ruelles du quartier des geishas à Kyoto, où des artistes de danse et de chant traditionnels se produisent.
Quartier des geishas de Kyoto : Bientôt interdit aux voyageurs
Le quartier de Gion, également connu sous le nom du quartier des geishas, est sans doute l’un des endroits les plus prisés du Japon en raison de ses sites religieux, qui offrent aux voyageurs une halte spirituelle, ainsi que ses temples qui contribuent à l’atmosphère mystique du lieu.
Chaque année, ce quartier emblématique, niché dans la ville de Kyoto, ancienne capitale du Japon, accueille des millions de touristes venus du monde entier pour admirer son authenticité et assister à ses festivals animés. Et ce n’est pas tout. Il séduit également par ses maisons traditionnelles paisibles, ses ruelles mystiques animées et ses nombreuses autres attractions touristiques.
Au fil du temps, Gion est devenu un incontournable pour toute personne voulant s’immerger des traditions et la culture japonaises. Mais, ce « surtourisme » a eu des conséquences sur les geishas, d’où la nécessité d’instaurer des restrictions aux étrangers.
Certaines rues privées du quartier des geishas seront bientôt interdites aux touristes en raison de leur « comportement antisocial ». En effet, une geisha a déclaré avoir été harcelée et avait son kimono déchiré, tandis qu’une autre a retrouvé « un mégot de cigarette dans son col », rapporte le Courrier international.
Ainsi, « à partir du mois d’avril, l’accès à certaines ruelles du quartier de Gion sera réservé aux seuls résidents et clients des geishas, tandis que la route principale traversant le district restera ouverte à tous, habitants de Kyoto et touristes. Disciplinés comme indisciplinés », ajoute la même source.
Il faudra payer pour faire de la randonnée sur le mont Fuji
Accueillant chaque année plus de 200 000 voyageurs en quête d’aventures et de sensations fortes, le mont Fuji est un site touristique emblématique du Japon. Toutefois, le surtourisme menace désormais son charme et son authenticité, ce qui pousse les autorités locales à prendre des mesures strictes.
Selon les informations rapportées par Le Parisien du département de Yamanashi, il faudra désormais s’acquitter d’un droit d’accès de 2 000 yens, soit environ 12 €. De même, le nombre de visiteurs sera limité à 4 000 personnes par jours et les visites seront interdites de 16h à 2h du matin. « Nous demanderons aux visiteurs de surveiller les réseaux sociaux pour obtenir les dernières informations sur le nombre de visiteurs quotidiens », a indiqué Toshiaki Kasai, un responsable à l’AFP.
Face à ces restrictions, les voyageurs doivent respecter et comprendre les mesures prises par le Japon pour protéger ses sites emblématiques. Une visite responsable et consciente est essentielle pour préserver la beauté et l’authenticité de ces lieux pour les générations futures.