On peut passer des mois à planifier notre voyage, on a beau se renseigner sur la destination de notre choix, mais une fois arrivé, on ressent un mal-être. Si vous avez traversé cette expérience, on vous rassure, vous n’êtes pas seul. Ce phénomène est très fréquent chez les voyageurs ; c’est un trouble psychique appelé « syndrome du voyageur ». Ce dernier peut toucher n’importe quelle personne, même sans antécédents psychologiques. Il existe également certaines destinations qui sont à l’origine de ce trouble, et elles sont au nombre de quatre. On vous les présente dans les lignes qui suivent.
Le syndrome du voyageur, c’est quoi au juste ?
Certains touristes subissent, en visitant quelques destinations, un choc émotionnel. Cela se produit, car la personne concernée pense aller explorer un pays inconnu avec certaines attentes. Et, lorsqu’elle atterrit sur le sol de sa destination, elle se confronte à la réalité des choses, ce qui peut être brusque pour nombre d’entre eux.
Le syndrome du voyageur se traduit par un ensemble de symptômes allant d’une simple sueur ou quelque palpitation ressentie à un état de délire, accompagné parfois d’hallucinations.
Il faut préciser que ce syndrome ne concerne pas seulement les personnes qui ont connu des problèmes psychiques. Si, au cours de votre prochain voyage, vous ressentez ces symptômes, consultez immédiatement un médecin. Il existe des personnes qui trouvent du mal à surmonter ce phénomène. Dans ce cas, la seule solution est le rapatriement. Généralement, lorsque la personne concernée rentre chez elle, le trouble se dissipe de lui-même.
Comme nous l’avons dit plus haut, certaines destinations peuvent provoquer en vous ce mal-être, il s’agit notamment de :
L’inde
Le syndrome indien est observé chez les touristes occidentaux. Au milieu de la foule, du bruit, des odeurs, avec le climat local, ils sont nombreux à s’effondrer et à plonger dans une angoisse totale. Comme on le sait, l’inde est un pays très riche culturellement, et certains visiteurs ont des aspirations et des considérations élevées pour ce pays.
Nombreux sont ceux qui partent pour y trouver un sens à leur vie. Néanmoins, une fois sur place, c’est le choc, en constatant notamment que la misère et la pauvreté y règnent partout, se rendant compte de l’énorme différence par rapport à ce qu’ils auraient vu à travers notamment les publicités et les films. Ainsi, sur place, ils auraient du mal à s’adapter avant de rejeter carrément cet endroit.

Le syndrome de Jérusalem
Le syndrome de Jérusalem est vu par certains comme un choc religieux, particulièrement face aux différents symboles ostentatoires en la matière. Les touristes ont alors tendance à se perdre en procédant notamment à des changements dans leurs comportements. Les manifestations de ce syndrome sont plutôt rigolotes, sinon amusantes, tant les personnes atteintes se mettent aussitôt à porter des tenues pour, en quelque sorte, s’identifier aux personnages bibliques des lieux.
Le syndrome de Florence
Le syndrome de Florence, appelé également « syndrome de Stendhal », est le plus célèbre. Il a d’ailleurs été décrit par l’écrivain Stendhal pour la première fois en 1817. Si le syndrome de Jérusalem est provoqué par une abondance de symboles religieux, celui-ci est dû également à l’existence, dans cette magnifique ville italienne, de nombreuses Å“uvres d’art. Les personnes hypersensibles et émotives sont les plus exposées au risque.
Le syndrome de Paris
Le syndrome de Paris touche principalement les touristes japonais. L’image que véhiculent les médias de Paris, qualifiant cette capitale de « Ville des lumières et de romantisme », en est fréquemment la cause. Ainsi, très souvent, les touristes qui s’y rendent sont perturbés par la réalité des lieux, avec notamment les mauvaises odeurs émanant des égouts, des déchets sur les trottoirs, etc. Ce syndrome a été décrit pour la première fois en 1991, par le Docteur Hiroaki ÅŒta, psychiatre au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris.