Un incident dramatique a récemment secoué Paris. Un avion de tourisme léger a été contraint à un atterrissage d’urgence, finissant tragiquement sa trajectoire dans un jardin de Villejuif, dans le Val-de-Marne. Cette situation alarmante a laissé plusieurs personnes blessées. Les témoignages des riverains, encore sous le choc de cet incident soudain, sont venus étoffer le récit de cette descente inattendue. Une enquête approfondie est en cours pour élucider les détails précis de cet incident.
L’avion effectuait un vol de formation
Le parquet de Créteil et la préfecture du Val-de-Marne ont informé l’AFP qu’un avion de tourisme léger a dû effectuer un atterrissage d’urgence dans la ville de Villejuif. D’après les témoignages recueillis par le média BFMTV, l’avion tentait de se poser dans l’espace vert commun entre deux immeubles du boulevard Maxime-Gorki.
Suite à cet incident, des débris de l’avion se sont éparpillés. « Une partie a atterri sur le toit des box de l’un des immeubles, et des objets ont également atteint un appartement se trouvant au rez-de-chaussée », rapporte la même source.
L’avion, qui effectuait un vol d’entraînement, transportait trois personnes : un instructeur et deux élèves. Ces derniers ont été légèrement blessés. La préfecture du Val-de-Marne a précisé : « Les trois occupants ont été pris en charge en urgence sans pronostic vital engagé ». Les autorités poursuivent leurs recherches pour localiser d’éventuels autres débris de l’appareil.
Une mobilisation pour empêcher un éventuel départ de feu
Suite à l’accident d’avion, une importante mobilisation des pompiers a été déployée pour assister les victimes. Bien que l’atterrissage forcé de l’appareil n’ait causé aucun dommage aux bâtiments environnants, il était crucial de prévenir tout risque d’incendie provoqué par le crash.
« L’objectif était de prévenir le départ d’un feu, qui n’a pas eu lieu. L’avion s’est crashé sans départ de feu, sans flamme. La brigade, pour anticiper un éventuel départ de feu, a fait un tapis de mousse pour noyer le kérosène et empêcher un départ de feu », précise la source. Les pompiers restent vigilants, surveillant le périmètre du crash pour écarter tout danger potentiel et poursuivant la recherche d’éventuels débris éjectés de l’avion.
Concernant les circonstances de l’incident, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) mène une enquête. Actuellement, la cause exacte du crash reste indéterminée. Le ministre des Transports, Clément Beaune, suggère une défaillance du moteur.
Gérard Feldzer, ingénieur et pilote de ligne, soutient également l’hypothèse d’une panne majeure. Il explique : « Si c’est un bimoteur (…) s’il vous reste un moteur sur les deux, vous pouvez prolonger et choisir votre terrain d’atterrissage. Mais choisir un terrain d’atterrissage qui fait au minimum 500-600 mètres sur les avions légers comme celui-là, ce n’est pas évident à trouver ».