En réponse à une nouvelle proposition de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), le Syndicat des contrôleurs aériens a appelé à la grève. Les voyageurs doivent donc s’attendre à des perturbations du trafic aérien le 25 avril 2024.
Le syndicat des contrôleurs aériens s’affirme face aux provocations
Le lundi 8 avril 2024, la Direction générale de l’Aviation Civile (DGAC) a publié une nouvelle proposition de restructuration des services de navigation aérienne. Le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), qui représente 60% des contrôleurs aériens français, a perçu cette proposition comme « une provocation », voire « une insulte ». Selon le syndicat, non seulement la nouvelle version n’est pas à la hauteur des réformes envisagées, notamment en ce qui concerne l’accompagnement social, mais elle revient également sur des accords précédemment négociés.
Un autre syndicat, l’UNSA-UTCAC a également exprimé son mécontentement face à la nouvelle proposition de restructuration des services de navigation aérienne de la DGAC. Ces syndicats ont marqué leur désaccord en ne participant pas à la réunion d’urgence convoquée par la DGAC, exigeant une véritable concertation. Le SNCTA et l’UNSA-UTCAC ont déposé un préavis de grève pour le jeudi 25 avril, afin de protester contre le projet de refonte proposé.
Un plan de négociation qui ne fonctionne pas
Entamées depuis 15 mois, les négociations entre la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) et les syndicats visent à améliorer la restructuration des services de navigation aérienne et l’organisation du travail des contrôleurs. L’objectif est de mieux gérer l’augmentation du trafic aérien et d’obtenir une revalorisation salariale appropriée en contrepartie. Cependant, malgré ces longues discussions, les deux parties n’ont pas encore réussi à trouver un accord sur le plan de restructuration.
Il est à noter que la grève prévue ne devrait pas impacter la période des Jeux Olympiques. Le SNCTA a en effet donné son accord de principe à la DGAC pour une « trêve olympique ». Il reste à savoir si cet accord sera maintenu.